Exif : Nikon D800 – Objectif Nikon 70-200mm 2.8 – 200mm – ISO 250 – 1/200s – f/7.1
Voyager avec un bébé, c’est génial mais ça demande de changer un peu sa manière de voyager… D’une journée de 12h en extérieur à parcourir la région, on passe à une journée de 10h en intérieur à parcourir le salon, la chambre et la terrasse (attention à la terrasse !) avec une sortie de 2h pour aller visiter la région.
Deux conséquences : mieux vaut bien choisir son logement puisqu’il ne servira pas qu’à dormir. Et mieux vaut bien choisir les endroits à visiter puisqu’on ne pourra pas y rester très longtemps. Si par hasard, de belles photos pouvaient être prises sur place, depuis la terrasse, ce serait encore mieux.
C’est le cas de cette photo. Prise depuis la terrasse de notre maison d’hôte, dans une petite vallée perdue non loin d’Ubud. On n’y accède qu’à pied par un raidillon dallé. La vallée se termine par une jolie rizière en terrasse. La rizière de la famille qui nous accueille.
Quelle vue choisir ? Encore fois celle qui sera la plus simple, qui éliminera tous les éléments qui empêchent de se concentrer sur ce qu’on a voulu montrer. Et comme les vues horizontales sont les plus courantes, nous choisissons une vue verticale. Bien sûr, nous avons eu l’occasion de photographier d’autres rizières, et nous aurions pu choisir d’imprimer ces photos-là. Le choix est toujours difficile et en partie guidé par les autres photos de Bali que l’on souhaite imprimer.
Pourquoi ces choix techniques ?
La focale : 200mm. Si je veux isoler la personne qui travaille dans la rizière, une focale longue est le bon choix : elle est assez loin de moi, à environ 70m.
Le tryptique ISO-temps de pose-ouverture : ici les données techniques ne sont pas difficiles à choisir. Tous les choix sont «normaux» pour une photographie de paysage. On ouvre généralement à f7 ou 8 pour un paysage. On garde une vitesse confortable puisqu’on est à main levée (1/200s). Et on ajuste les ISO pour obtenir cette vitesse.
Le cadrage : La rizière est étroite et monte en pente forte. Un cadrage verticale met bien en valeur le travail humain sur ces paysages.