Au sud de Dhaka coule une rivière, le Buriganga. Entre 200 et 400m de large. Sur les rives, c’est la vie foisonnante des faubourgs de la capitale.
Une industrie guide tout le reste : les tanneries du quartier de Hazaribagh. Des dizaines de milliers d’emplois. Les vaches arrivent pour partie de l’Inde voisine. En traversant la frontière, elles perdent immédiatement leur caractère sacré !!
Beaucoup de travail et aussi des tonnes d’effluents qui polluent l’eau et l’air. C’est ce qui donne à la rivière de… merveilleux reflets huileux ! Et un sacré mal de crâne permanent à tous les riverains.
Le petit monde des bateliers du Buriganga est un univers en soi. Il existe bien des ponts mais ils sont rares. De très nombreuses barques font traverser la rivière. En discutant avec les bateliers, c’est tout le réseau des migrations internes au pays qui apparaît. Migrations souvent temporaires, saisonnières, destinées à amasser un petit pécule. Pour certains, c’est un moyen de s’adapter et de continuer à vivre dans le monde rural une autre partie de l’année. Pour d’autres un métier à plein temps.
C’est aussi des quais du Buriganga que partent les ferrys à destination du sud du pays.
On y trouve aussi les pressings locaux…
Une industrie du recyclage du plastique.
Les quais d’approvisonnement en brique et en sable de la capitale.
Sur le pont au dessus, c’est aussi l’effervescence !