La mention « Made in Bangladesh » apparaît souvent sur nos habits. Le drame du Rana Plaza a jeté une lumière crue sur cette production textile mondiale sous-traitée dans les ateliers de la grande région de Dhaka. De même que le film de la réalisatrice Rubiyat Hossain Made in Bangladesh.
On croise ces ateliers sur toutes les avenues et dans les immeubles de la périphérie (le Rana Plaza est à 1h30 de Dhaka). Jusque dans les bidonvilles, des petites mains travaillent à la maison. Les deux photos suivantes ont été prises depuis une avenue de Dhaka, les deux dernières à Bhashantek, un bidonville du Nord de la capitale.
Mais le Bangladesh, c’est aussi comme la France et comme d’autres pays une très ancienne tradition textile, un vrai savoir-faire. Mis en valeur notamment par la créatrice Bibi Russell :
https://fr.unesco.org/courier/2018-2/bibi-russell-ou-magie-au-bout-doigts
Voici deux endroits qui font plonger dans cet autre textile : un atelier de teinturerie et un atelier de tissage.
Dans un des quartiers aisés de la capitale (clientèle oblige), une petite boutique de vêtements.
Juste en dessous, des artisans au travail. Il utilisent des colorants naturels et la technique de la cire perdue. Ils sont d’une vivacité impressionnante que la photo ne rend pas. Les coups de tampon s’enchaînent et le motif reste parfaitement aligné.
Dans un autre quartier, une autre boutique de tissu, non loin des métiers à tisser.